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Incertitudes économiques et impacts sur les marchés

En attendant le Conseil des Gouverneurs le 21 juillet prochain, au cours de laquelle les investisseurs espèrent en apprendre un peu plus sur « l’arme anti-fragmentation » de la BCE, visant à éviter un creusement excessif des écarts de taux des obligations des pays de la zone euro, l’incertitude qui entoure la politique monétaire pèse sur l’environnement économique européen, plongé lui-même dans le flou.

C’est l’ensemble de la communauté des prévisionnistes qui navigue à vue, entre deux eaux avec :

  • D’un côté, ceux qui misent sur un retournement rapide de l’inflation,
  • Et d’un autre côté, ceux qui pensent que la BCE va devoir continuer à monter les taux d’intérêt pour lutter contre une inflation persistante alimentée par l’augmentation des salaires (entre autre).

Mais si l’avenir n’est pas clair, que peut-on retenir de la période récente, depuis 2021 ? Que constate-t-on, a posteriori, sur les marchés ? Quels sont les effets de cette incertitude sur les politiques monétaires ?

Selon une note rédigée par les analystes de Natixis, les incertitudes ont entraîné :

  • D’une part, une variabilité des taux d’intérêt long terme avec une forme remontée de la volatilité de ces taux, notamment à 10 ans,
  • D’autre part, la pentification de la courbe des taux d’intérêt avec une hausse des taux long terme, porté par le risque inflationniste ou encore les perspectives de dérapage budgétaire de certains Etats.

Avec la variabilité plus forte des taux d’intérêt long terme, s’observe également une variabilité plus forte des niveaux et variations des indices boursiers. 

Enfin, s’ajoute à cela la variabilité du taux de change euro / dollar avec, ce 5 juillet, l’euro au plus bas face au dollar depuis 20 ans, à 1,0241 € pour 1 $, au plus près de la parité. Or, la dépréciation de l’euro se traduit aussi et surtout par une augmentation des pressions inflationnistes importées. Exemple : le pétrole va être encore plus cher à importer. Par ailleurs, plus d’inflation signifie moins de pouvoir d’achat, donc moins de croissance, ce qui affaiblirait de nouveau l’euro.

L’inflation joue un rôle très fort dans les effets sur les marchés comme l'illustrent les effets évoqués ci-dessus. Globalement, les économies s’emballent et deviennent compliquées à « refroidir ». Et si la BCE semble avoir tardé à réagir, d’autres problématiques semblent être en cause : les difficultés de recrutement ou encore les mécanismes de soutien consommation des ménages, par exemple. Sans parler de l'augmentation des salaires qui alimenterait la boucle inflationniste. A ce stade, difficile de trouver une porte de sortie...

Illustrations - source Natixis

Tags

inflation, euro, dollar, bce, taux, oat, variation